samedi 24 juillet 2010

Japon

Ces derniers jours, nous avons lu avec beaucoup de plaisir vos commentaires, tant par mail que directement sur le blog, concernant nos aventures en "stop" et surtout notre ascension du mont Fuji !!
A l'heure à laquelle nous postons ce message, nous sommes en Australie et nous brûlons d'impatience de vous faire découvrir ce pays et ce que nous y avons trouvé jusqu'à présent. Cependant, ne mettons pas la charrue avant les boeufs, nous avons encore quelques photos et commentaires à partager avec vous à propos de notre étape au Japon.

Nous avons été conquis par ce pays asiatique très différent de ceux visités précédemment, que ce soit par les mégalopoles que sont Osaka et Tokyo, par le calme de Kyoto ou encore ce que nous avons pu apercevoir des campagnes japonaises.
Encore un pays dans lequel nous avons envie de revenir !
D'autant plus que nous n'avons rencontré que des japonais vraiment gentils, serviables et généreux... (sauf au Fuji ;-)
Bref encore deux semaines bien intenses en découvertes et en rencontres, alternant des visites d'endroits zen en plein coeur des villes avec des soirées animées au coeur des quartiers survoltés de ces villes électriques.

Juste 1 exemple parmi tant d'autres de la générosité japonaise :
Lors de notre arrivée à Tokyo, nous étions assis devant les bains japonais, juste à côté d'une laverie en attendant que le séchoir finisse son travail.
Un homme parlant dans un anglais plutôt approximatif est venu nous expliquer que ces bains étaient typiquement japonais et qu'en tant que touristes nous nous devions de les essayer. Nous avons répondu poliment que, oui pourquoi pas mais nous attendions notre linge. Il est revenu une minute plus tard le sourire aux lèvres avec deux tickets qu'il nous a offert !
Nous avons donc passé quelques heures complètement nus (hommes d'un côté, femmes de l'autre) dans cet endroit typiquement japonais, entre bains chauds, tièdes ou froids et sauna grâce à la générosité d'un inconnu que nous n'avons jamais re-vu !

Forcément dans un contexte où tout le monde (ou presque) vous accueille à bras ouverts, nous ne pouvions être que séduits mais il y a autre chose, plus difficile à définir...
Au Japon nous étions comme des enfants toujours les yeux attirés par quelque chose d'étonnant... Des tenues aux voitures en passant par les immeubles, les distributeurs automatiques ou les nouvelles technologies qui se glissent un peu partout... Les personnages de mangas cotoient des gens en kimono traditionnel et c'est finalement votre tenue de voyageur qui semble sortie d'une autre époque mais personne ne s'en préoccupe et c'est très bien comme ça !

Voici quelques photos qui tentent de vous en montrer un peu plus...

"Astroboy" ou "Astro le petit robot" suivant la version que vous regardiez, devant la sortie de la gare ferrovière de Kyoto.

Notre arrivée dans les rues de Tokyo après une nuit dans le bus

Aurélie, à droite, sac au dos dans Tokyo...

Première nuit à Tokyo, première nuit sur un tatami !

Tokyo - Quartier d'Asakusa - Pour les grands enfants : Championnat de voitures radio-commandées


Carrefour d'Hachiko.
Plus de 2 millions de personnes passent par ce célèbre carrefour de Tokyo tous les jours


Porte d'Asakusa, un des plus vieux quartiers de Tokyo

Rémy promène Patate dans Asakusa

Toujours quartier d'Asakusa

Tokyo, vue d'en haut



Tokyo




Dans certains restaurants peu onéreux, la commande se passe depuis une borne automatique

Certaines inventions japonaises ont l'art de nous faire bien rire.
Il s'agit d'une commande située à droite de la cuvette aux toilettes. Elle est à la fois chauffante, musicale (bruyante) et nettoyante (option bidet ou fesses).
L'usager n'a donc "presque" plus rien à faire, tout ce fait automatiquement !!


Déflilé de mode urbain ! Comme à Paris, mais parfois en plus coloré.






Voitures




mardi 20 juillet 2010

Fuji-San

Le 13 juillet dernier nous avons décidé de partir à l'assault du Mont Fuji (3776 mètres d'altitude). Fujisan (Monsieur Fuji) comme les japonais surnomme ce volcan sacré avec respect...
Pourquoi cette date ? Tout simplement parce que notre "guest house" à Tokyo était complète ce soir-là et que nous avions décidé de faire l'ascension de nuit afin d'arriver en haut pour admirer le soleil se lever !

Retour sur cette nuit-là grâce à la mémoire de nos "Moleskine"...

Départ de Tokyo en bus à 17h50 afin de parcourir les 160 kilomètres qui nous séparent de cet énorme volcan.
Début de la randonnée, à la 5ème station, à 20h30, nous sommes à 2300 m d'altitude, tout va bien, le fond de l'air est frais mais le temps est idéal.

Frais comme des gardons au pied du Fuji (20h30)

Plus que 320 minutes avant le sommet...

Au bout d'une heure tombent les premières gouttes, nous ré-ajustons nos k-way et continuons avec entrain, confiants. Le chemin est large, bien balisé, il y a de nombreux randonneurs, visibles comme nous grâce à leurs petites lampes torches.

Peu de temps après, ça commence à se corser...
Il pleut de plus en plus, la pluie s'accompagne de vent, il fait froid et le chemin de sable noir (roche volcanique) se transforme en escalade de rochers. Il faut grimper, s'aider des mains, la roche glisse, la pluie nous fouette...

Vers 23h30 nous commençons sérieusement à avoir froid, nos jeans sont trempés. (Le jean est un des tissus qui, mouillé, est extrêmement désagréable à porter. Il est lourd, colle à la peau et freine nos mouvements.)
Rémy devant l'un des refuges (23h30)

La pluie ne s'arrête pas, le vent redouble d'intensité...
Nous tentons de nous abriter dans un refuge mais, même s'il on paye un café, nous ne sommes pas autorisés à entrer au chaud, ça devient rude...

Il est maintenant plus de minuit, nous avons probablement atteint la 9ème station, il n'en reste plus qu'une avant d'atteindre le sommet à environ 80 minutes de marche. Nous sommes déjà à 3400 m d'altitude, nous grelottons, nos pieds, nos mains, tout notre être est trempé...

Et là, nous avons le choix :
1/ Consommer et rester 15 minutes (400 Yens pour un café, environ 3 euros 50)
2/ Rester une heure pour 1000 Yens (9 euros)
Nous choississons la première option le temps de réfléchir et surtout de se réchauffer.
Mais même abrités du vent et de la pluie nous avons encore froid.
Il n'y a pas de chauffage à l'intérieur et il faut vraiment se forcer à enlever des épaisseurs afin de ne pas risquer d'avoir plus froid en sortant.

Incapables de retourner dans cet enfer nous payons pour une heure. Nous dormons, la tête sur la table, une vingtaine de minutes.
Nous parvenons à gruger quelques précieux instants de sec en nous faisant oublier dans un coin de la pièce et au bout de 1400 Yens chacun et une heure 30 de repos frigorifique nous nous voyons mis à la porte dans le froid, le vent et la pluie.

Nous nous demandons où est passé l'hospitalité japonaise qui ne leur avait pas fait défaut depuis notre arrivée ? Business is business... La nuit coûte 5000 Yens.

Nous sommes à 3400 mètres d'altitude, il est 2h30 du matin et la tempête fait rage.
Bien que la salle qui nous avait abrités n'était pas chauffée, la différence de température avec l'extérieur est terriblement saisissante. Nos habits, mouillés jusqu'aux sous-vêtements, ne nous offrent aucune protection contre le froid. Grelottant, nous nous réfugions aux toilettes.
Nous tremblons comme des feuilles et parvenons difficilement à mettre nos pièces dans la fente (et oui même les toilettes sont à 200 Yens !)
Plus tôt dans l'ascension nous avions déjà fait une pause aux toilettes pour passer quelques minutes à l'abri et le personnel du refuge était venu nous déloger.
Il faut donc prendre une décision rapidement. est-ce que nous continuons dans le froid, trempés jusqu'aux os pour atteindre le sommet, se cailler encore plus une fois la-haut et attendre un lever de soleil sans le moindre intérêt car avec une vue complètement bouchée ?
Est-ce que nous redescendons le plus vite possible afin de retrouver une température supportable ?
Ou bien dormons nous ici, dans le refuge ?

Un couple d'australiens, planqués eux aussi dans ce petit chalet que sont les toilettes, nous informent que le refuge est complet et que le prochain est encore plus cher. OK... Une option éliminée...
Eux, cherchent le chemin pour redescendre le plus vite possible, ils veulent quitter cet enfer.
Nous décidons de partir avec eux car atteindre le sommet ne présente plus aucun intérêt, nous n'y verrons rien de plus et ne ferons qu'accroitre notre état de fatigue et de froid.
Nous ré-ajustons notre équipement trempé et sortons de notre abri de fortune. La tempête n'a pas renoncé et les bourrasques nous arrachent nos capuches dès que nous sommes face au vent. Les rafales de vent rabattent la pluie qui nous fouette le visage.

Nous remarquons comme une farandole de lampes torches qui semble descendre la pente rocheuse. Nous nous approchons des randonneurs qui, en effet, sont une bonne vingtaine à suivre un guide qui les redescend du sommet. Nous intégrons leur chenille lumineuse et amorçons la descente.
Tous japonais, équipés de tenues en Gore-Tex, de batons de marche... Ils semblent avoir lutté pour aller jusqu'où ils sont allés. Cela nous rassure sur notre abandon étant donné la piètre imperméabilité de nos équipements.

Nous quittons finalement nos japonais pour accélérer le rythme. Au bout de 30 minutes, l'une de nos lampes tombe en panne. Nous suivons les australiens en silence, dans le noir et le froid de ce Fuji implacable...
Nous suivons le chemin bras dessus bras dessous, se rattrapant régulièrement pour éviter la glissade, remontons la lampe dynamo toutes les 7 minutes. C'est le moment de réellement prendre son mal en patience, chaque pas nous rapproche de l'arrivée...

Finalement vers 4h00 le jour pointe le bout de son nez, nous sommes presque en bas et la vue est toujours complètement bouchée. Nous sentons à peine le bout de nos doigts. Nos pieds baignent dans nos chaussures. Le bas de nos pantalons est recouvert de poussière de volcan noir et rouge. Nous commençons à reconnaitre le chemin, la 5ème station est proche et la pluie n'a pas cessé de nous humidifier jusqu'à la moelle.

4h30, c'est la fin, nous entrons dans la seule boutique de souvenirs ouverte. Et là nous apprenons que le premier bus pour Tokyo part à 10h du matin ce qui signifie que nous allons attendre plus de 5 heures dans nos vêtements mouillés...

Fatigués, lessivés, nous sortons nos couvertures de survie qui nous réchauffent plutôt bien et découvrons que l'intégralité du contenu de nos sacs est trempé, tout comme nous.

Rémy à l'arrivée, dormant sur la table dans sa chrysalide d'aluminium (8h00)

Poster du Mont Fuji !

Finalement nous dormons quelques heures avant de pouvoir enfin prendre le bus pour Tokyo puis le métro (climatisé !) pour rentrer à notre "guest house".
Il est 13h et elle n'ouvre qu'à 15h ! Coup de bol la terrasse du vendeur de burgers est au soleil et nous nous y installons, dévorons des burgers et vidons à nouveau nos sacs afin que leur contenu prenne le soleil.

15h, enfin se déshabiller, se glisser sous la douche puis sous la couette, quel bonheur !

Nous avons eu la confirmation qu'il n'y avait rien à voir ce jour-là au sommet du Fuji. Les rares qui étaient suffisamment équipés pour l'atteindre n'y sont restés que quelques secondes tellement le froid et le vent étaient repoussants.
Personne n'a admiré le Fuji ce jour-là, il est resté drapé dans sa robe de nuages...

Petit film réalisé à 3400 m d'altitude où l'on ne voit pas grand chose mais où l'on peut entendre le vent...

dimanche 11 juillet 2010

Stop !

L'excitation pendant le voyage n'est jamais la même, elle n'est pas toujours aussi intense.

Extrait de nos carnets de voyage du vendredi 9 juillet 2010 (jour de notre départ de Kyoto) :

Hier matin, nous avions fait nos sacs et les avions dépossé à la réception de la Tomato Guest House. Le temps pour nous d'aller découvrir le Temple d'Or et le Rock Garden (un jardin Zen grandeur nature), tous deux au Nord Est de Kyoto. Nous avions prévu d'être de retour pour 12h30 grand max a la guest, afin de sauter dans le train, en direction de Shizuoka, une ville au pied du mont Fuji que nous souhaitons grimper.
Emportés par le calme et la sérénite qui règnaient une fois de plus dans les parcs de ces deux temples, nous sommes finalement revenus a la guest vers 14h.
Pendant que nous nous rendions aux temples, une idée avait germé dans nos esprits, une idée qui nous séduisait et nous amusait : "Pourquoi ne pas parcourir les 300 kilomètres qui nous séparaient du Mont Fuji en auto-stop ?" Cette façon nous paraissait bien "rock'n'roll" et surtout plus économique que le train qui est très cher ici au Japon.
Après avoir murit dans nos esprits et étant donné l'heure à laquelle nous revenions a la guest, cette idée nous poussa à tenter l'aventure.
Nous expliquons notre plan aux deux propriétaires de la guest mi-émerveillés, mi-incrédules. Nous nous confectionnons une pancarte avec un carton et un marqueur. L'un des deux gars nous inscrit Tokyo en idéogrammes et nous le marquons dans notre alphabet.
Le mont Fuji se trouve entre Kyoto et Tokyo sur la même autoroute.
Nos deux hôtes immortalisent le moment, nous encouragent, admiratifs et nous saluent.
Ca y est nous sommes lancés, un sourire fiché sur nos lèvres comme deux gosses qui préparent un mauvais coup.
Nous n'avons quasiment jamais fait d'auto-stop et surtout pas sur une aussi longue distance.
Nous ne connaissons pas non plus la réaction des japonais envers les auto-stoppeurs. Peu importe !
Direction le terminal de bus (à 5 minutes à pied) pour monter dans le bus 19 qui ne passe que toutes les heures.
Après l'avoir manqué à une minute près, il nous déposera finalement 1h30 plus tard à l'échangeur sud de Kyoto sur la highway (autoroute) Meishin qui remonte vers Tokyo via Shizuoka.
Nous descendons donc du bus à l'arrêt que nous indique le chauffeur quelque peu apitoyé par nos gros sacs et sans doute par notre intention de "lever le pousse".
Il nous salue chaudement d'un geste de la main en se réinserant dans la circulation de cette fin d'après midi.
Ca y est l'aventure commence ! Largués au beau milieu de la banlieue sud de Kyoto sur une nationale traversant un genre de zone d'activité, nous avons l'échangeur de l'autoroute droit devant nous et le soleil sur nos épaules.
En nous approchant du péage nous réfléchissons au meilleur endroit pour nous poster et brandir notre pencarte : Pas dans un virage, pour la visibilité, avant un endroit approprié pour qu'une voiture s'arrête et surtout se positionner du bon côté de la route. (évidence implacable de prime abord mais loin d'être facile quand tous les idéogrammes sur les panneaux routiers ne signifient rien pour nous.
Nous choisissons finalement un trottoir et, remontés à bloc, brandissons fièrement notre affiche et nos pouces droits vers le ciel. Chacun d'un côté de l'affiche nous arbhorons nos plus beaux sourires, sautillons d'une jambe sur l'autre évoquant une petite gigue de bord de route très appréciée des usagers.
Nous nous relayons de temps en temps pour reposer nos bras fatigués par la position et boire quelques gorgées. (32°c)
La route est très empruntée et les voitures se suivent quasiment en file indienne. Les minutes se transforment en quart d'heure puis en heures. Au bout d'une heure et demi nous faisons le point : des centaines de voitures nous ont dépassés, voire des milliers. Nous avons récolté 341 sourires, 274 signes de la main... Mais personne ne s'est encore arrêté ! Nous persistons !
Tiens, une voiture s'arrête 100 mètres dans notre dos et met ses feux de détresse. Nous empoignons nos sacs et courons à la rencontre de cette voiture. Le conducteur est au téléphone, il ne s'est pas arrêté pour nous. Nous retournons à notre poste et continuons notre spectacle : Sourires, éclats de rire, bonne humeur... Mais aucune voiture ne daigne s'arrêter.
Le soleil qui poursuit sa descente commence à nous faire douter : "Le stop fonctionne-t-il vraiment ici ? Tokyo n'est-elle pas trop loin ? Dans tout ce flot combien de voitures se dirigent réellement vers Tokyo ?" Nous nous questionnons mais nous poursuivons notre quête toujours aussi actifs sur notre bord de route.
Il est 19h30, voilà environ 3 heures que nous nous trémoussons sur le bord de la route !
Soudain, un homme arrivant sur le trottoir derrière nous, nous appelle. Les yeux remplis d'étoiles n ous venons à lui. Il ne parle pas très bien anglais mais nous demande de quel pays nous venons. Nous échangeons quelques mots à propos de la France où il part pour sa semaine annuelle de vacances, d'ici 2 semaines. D'après lui on a peu de chances d'être pris. Tokyo est à 500 km soit 6 heures et ses dires sont confirmés par notre expérience de cette fin d'après-midi.
Il nous propose très gentiment toutefois de nous déposer où nous le souhaitons dans Kyoto. Nous acceptons et en laissons là notre tentative d'auto-stop.
Nous parlons avec lui pendant qu'il nous conduit à travers la banlieue sud, un vrai japonais : une belle voiture neuve, visiblement célibataire, ingénieur informaticien amoureux de son entreprise. Il est humble, respectueux et généreux. Il nous dépose finalement à notre guest.
Retour au point de départ mais pas à zéro car durant cette après-midi d'auto-stop raté sur cet échangeur, nous avons :
-fait tomber des barrières qui pouvaient se dresser en nous,
-rencontré Tetsuo, notre "chauffeur",
-fait l'acquisition d'un panneau "Tokyo" pour une éventuelle prochaine fois,
-passé un bon moment ensemble.
En franchissant à nouveau la porte de la "Tomato" Guest House nous étions un peu blasés de nous dire que nous aurions pu être loin à cette heure-ci mais finalement rien n'arrive par hasard et chaque situation nous réserve des surprises.
Après une douche bien méritée nous avons fait la connaissance de Claude, un français avec qui nous avons passé la soirée. Il passe un mois au Japon et en connait un rayon sur les coutumes, le pays, et nous a même appris quelques rudiments de japonais. Très bonne soirée !





Nos premiers pas au Japon

Voici quelques nouvelles de nos aventures et de nos découvertes dans ce magnifique pays qu'est le Japon.

Notre port d'entrée, ou devrions-nous dire notre aéroport d'entrée au Japon fut Osaka.
Après nos 15 jours sur le vieux continent, nous avons eu un peu de mal à nous recaler sur l'horaire local (GMT + 7).
Peu importe, car bien que dormant la majeure partie de nos premières journées nippones, nous avons pu profiter de la nightlife (vie nocturne) d'Osaka qui présente le plus grand intérêt de cette "ville de lumière".
Nous sommes donc restés 3 jours et nuits à Osaka alternant soirées dans les bars à échanger avec des locaux très accueillants et visites à pied et à vélo pendant nos quelques heures d'activité diurne.

L'étape suivante fut Kyoto (atteinte en 30 minutes par le train) une ville beaucoup plus calme dont l'intérêt majeur réside dans la visite de ses nombreux temples.
Nous nous sommes alors laissés aller à la contemplation de ces édifices somptueux souvent entourés de forêts, montagnes et autres cours d'eau.

Premier repas à Osaka

Osaka - Quartier de Shin-imaya, proche de notre guest house
En arrière-plan, la tour d'Osaka qui en rappelle étrangement une autre...

Osaka- Promenade nocturne...

... pendant laquelle nous jouons les paparazzi.

Osaka - Shinsekai - Monsieur Le Chapeautier

Osaka - Namba - Salles de jeux (arcades, jeux d'argent...)


Nous déambulons dans la nuit d'Osaka.




Au détour d'une rue: une place, des marches... et des skaters.

Ici, pas de 8.6 achetée chez votre commerçant de proximité mais une Asahi venant d'un distributeur automatique vers 2h du mat'.

Château d'Osaka dont la première construction remonte à la fin du XVIe sous le règne de Hideyoshi Toyotomi, deuxième des trois unificateurs du Japon.
Ce château fût, au long de l'histoire détruit puis reconstruit plusieurs fois.



Vue d'Osaka depuis le haut du château


Kyoto - Temple Yasaka dans le quartier de Gion.

Photo "japan style".



Kyoto - Quartier de Gion


Tour de Kyoto, érigée en 1964.

Promenade au Nord Est de Kyoto, près de la forêt de bamboo


Petit jardin zen à proximité d'un temple.



Forêt de bamboo

Kyoto - Pagode Kyo-o Gokokuji.

Risotto avocat bacon et pancake japonais au porc, hummmm!


Kyoto - "night shooting"


Kyoto - Rokuon-ji temple, pavillon d'or.


Kyoto - Ryoanji temple et son "Rock Garden" (Jardin zen)




Kyoto - sanctuaire Fushi-minari.