En traversant l'ile de Chiloé...

En ce lundi soir, à l'autre bout du monde, nous profitons d'une connexion internet pour vous emmener, à nos côtés, de Santiago au coeur de la Patagonie en passant par la mystique île de Chiloé.

Après Valparaiso, c'est Santiago que nous avons eu le plaisir de découvrir.
Notre arrivée à la capitale chilienne a marqué le retour de Chantal et Pierre, les parents d'Aurélie, vers les plaines neigeuses Orléanaises.
De nouveau à deux, nous avons repris notre rythme de voyageurs au long cours.
Le temps de choisir quelle serait notre prochaine destination, nous avons profité quelques jours de la ville et de sa vie nocturne. Au passage, petites pensées pour Anja, Stan, Felipe et l'équipe de Miercoles Po qui ont largement contribué à notre bon séjour à Santiago.

Plaza de Armas de Santiago vue depuis notre guest-house
Santiago et sa belle couche de pollution
Plaza de Armas de nuit

Après douze heures de bus, nous avons finalement atteint la jolie petite ville de Puerto Varas où un couchsurfer nous a particulièrement bien accueilli. Armando nous a, entre autres, permis de découvrir :
- la Biodanza (merci Claudia pour l'initiation)
- le Wushu (Cf. vidéo)
- le film "180° south" (à voir absolument)
...
Encore une personne que nous aurons plaisir à recroiser.

Au bord du lac, à Puerto Varas
Notre ami Armando
La vue de chez lui
Volcan Osorno et lac Llanquihue
Encore Armando, toujours le sourire aux lèvres
Voici en image, l'une des compétences cachées de notre hote :


Nous avons décidé de poursuivre notre route vers le sud en passant par l'île de Chiloé. Ancud fut notre première étape. Nous passons une soirée agréable face à l'océan en compagnie de Sergio, chauffeur de bus. Il joue de la guitare, nous régale de quelques légendes Chilotes et nous parle de sa famille.

Notre compagnon d'un soir : Sergio
Ancud

Dès le lendemain, nous filons, en stop, vers Castro, célèbre pour ses "palafitos" (maisons sur pilotis) où nous dégustons un "curanto" (plat traditionnel chilote composé de fruits de mer, poulet, boeuf, porc, polenta et pommes de terre !!)

Eglise de Castro
Palafitos à la sortie de Castro



Une bonne nuit de sommeil, et c'est à nouveau en stop que nous quittons Castro pour Quellon. Après deux étapes en pick-up, alors que nous sommes au bord du lac Tarahuin, encore à 50 km de notre but, c'est Manuel qui s'arrête...

Lac Tarahuin

Notre chère Panaméricaine, quelques kilomètres avant qu'elle ne finisse sa longue descente depuis l'Alaska

En quelques kilomètres le contact s'établit et il nous propose de passer la soirée chez lui. "Je vous préviens, je n'ai pas grand chose en réserve alors pas de festin ce soir !!" Il nous prépare cependant un repas excellent, nous sert du vin, du fromage et nous régale d'histoires toutes plus incroyables les unes que les autres...
Ce chilien hors du commun nous a particulièrement touché. Il traversait un moment familial difficile et nous lui avons apporté compagnie et réconfort autant qu'il nous a fait découvrir l'histoire du Chili à travers la sienne.

... Ce n'est que 4 jours plus tard que nous le quittons avec émotion.

Quelquepart sur l'ile de Chiloé
Eglise de Chonchi (Chiloé)
Queilen



Au marché avec Manuel

Chez Manuel

Le carrosse de Manuel
L'un de nos joyeux festins

Ile de Lemuy, découverte en compagnie de Manuel
Commune de Puqueldon


Aurélie et Pivo

La route nous appelle, le lendemain nous voulons prendre l'unique bateau de la semaine pour Chaiten, sur le continent.

Quelques vues de Quellon. A part la mer, la ville n'a rien d'attrayant !




Un sympathique chauffeur de camion qui nous a avancé sur la route de Quellon
Descente du bateau à Chaiten. Nos premiers pas en Patagonie.
Rencontre de ce cycliste sud Africain, Ernest, qui fait le tour du monde.
Parti de chez lui il y a 3 ans et 8 mois, il a déjà parcouru 68 000 km et se rend dans le sud de la Patagonie avant de remonter vers l'Alaska ! Qui dit mieux ?
Un Finlandais qui fait un tour en moto avec un ami. Ils desendent eux-aussi "jusqu'en bas" !
L'une des rues principales de Chaiten. Dans le genre ville fantome, difficile de faire mieux. Il n'y a pas si longtemps, on comptait encore 40 000 habitants, mais depuis la dernière éruption volcanique de 2009, les habitants ne sont toujours pas revenus et le volcan n'est pas éteint...
A notre arrivée, nous avons partagé un café avec une poignée d'autres baroudeurs de passage dans ce coin désolé et nous n'avons pas demandé notre reste. Ce matin-là, il n'y avait même pas d'électricité.

Yaelle, Lionel, Pauline et Aurélie.
Début de la route australe pour ces aventuriers du bout du monde...

La route australe vue depuis la cabine de notre premier camion. Vive le stop ! Merci Ignacio !





Un autre samaritain qui nous a avancé de quelques kilomètres...