Ayant décidé de passer la majeure partie de notre étape indonésienne à Bali, nous ne nous sommes pas attardés sur Java. Toutefois, la route étant relativement longue, nous en avons profité pour faire quelques escales, et pas des
moindres !!
Après une journée à nous promener dans Jakarta, nous avons pris un train de nuit pour Jogyakarta, ville culturelle où sont notamment confectionnés les fameux Batik Indonésiens. (tissus peints)
Toits de Jakarta
Canal, reste de la colonie hollandaise qui voulait faire de Jakarta l'Amsterdam des tropiques !
"Bajaj", tuk-tuk de Jakarta
Vue de Jakarta
Rémy danse la javanaise à Jakarta
Let's go for a "ride" ...
Monas, le monument national (132m)
Java, majoritairement musulmane
Notre chambre psychédélique à Jogyakarta. (Losmen Setia Kawan guest house)
A une trentaine de kilomètres de Jogya, nous avons visité le plus grand temple Bouddhiste au monde : Borobudur, construit entre le VIIIe et le IXe siècle dans une région volcanique.
Peu de temps après sa construction, Java devenant à majorité musulmane, ce temple tomba dans l'oubli. Ce n'est que plusieurs siècles plus tard qu'un ingénieur envoyé en mission de reconnaissance par le gouverneur hollandais de l'époque découvrit ce temple sous une dense végétation et des cendres volcaniques.
Borobudur
Aurelie et notre chauffeur fou du volant a Jogyakarta
Rémy voyage léger : Sac à dos de 23 kg, besace de 2kg, 2 guitares...
Bali étant encore à une vingtaine d'heures de route de Jogya, nous optons pour une étape nature et plutôt extrème !
En effet, à quelques kilomètres de Surabaya, une ville à l'Est de Java, se situe Bromo. Dit comme ça, pour nous autres européens, ce nom n'évoque pas grand chose. Il s'agit cependant d'un volcan en activité dont la dernière éruption ne remonte "qu'a" 2006. Des expéditions en jeep sont organisées pour aller admirer le lever du soleil dans l'axe du volcan depuis un point de vue, situé à plusieurs kilometres, surplombant le cratère. Les jeeps déposent ensuite les touristes au pied de Bromo pour qu'ils gravissent les marches menant au cratère et puissent l'observer derrière les barrières.
Nous sommes excités par ce que nous allons découvrir mais le côté transhumance touristique en jeep pour jouer des coudes au milieu d'une foule de "consommateurs" énervés et ne voir finalement qu'une partie du spectacle nous repousse. Nous choisissons la seconde option : réveil a 3h30, départ à pied à 4h, marche d'approche pour arriver au bord du cratère aux alentours de 5h, lever de soleil prevu entre 5h15 et 5h30.
Evidemment et pour notre plus grand plaisir, il n'y a pas foule ! Nous ne sommes d'ailleurs que trois à tenter l'aventure de cette facon : nous deux et Sabrina, séduite la veille au soir à l'idée de cette rando nocturne pour atteindre le cratère d'un volcan actif !!
Voilà, 3h50, nous marchons tous les trois guidés par le faisceau timide de la torche de Sabrina dans une obscurite totale. Nous suivons une route bitumée qui descend. Autour de nous, des arbres... Sous peu, nous devrions apercevoir les "pierres blanches" qui marquent le chemin jusqu'au volcan. Les locaux nous ont assuré que les "pierres" nous permettraient sans peine de trouver notre route.
Nous nous enfoncons dans cette nuit épaisse...
Sur notre droite, un chemin bordé de poteaux gris et blanc semble descendre un peu plus bas, nous nous y engageons. Soudain, plus de bitume, du sable sous nos pieds ! Du sable noir ! Il n'y a plus d'arbre devant nous, il n'y a d'ailleurs plus rien ! Une étendue désertique. Et pas de pierres blanches ! Génial ! La prochaine fois, on se rappelera de ne faire qu'a moitié confiance a nos amis organisateurs indonesiens...
Il se trouve que dix minutes plus tôt, à la sortie de l'hôtel, nous avions refusé l'aide d'un guide qui nous proposait ses services.
Justement, alors que nous sommes face cette étendue de rien, incapable de savoir dans quelle direction partir, le-dit guide se trouvant à quelques mètres derriere nous, nous interpelle et nous demande si nous n'avions pas, par hasard, besoin de lui. Quelle gentillesse et surtout quelle belle arnaque pour arracher quelques milliers de Rupiah : 30 000 Rp à trois et notre nouveau guide se met en route.
Nous le suivons, toujours dans l'obscurité, marchant dans ce sable noir.
Soudain, alors que le ciel pâlit légèrement, le guide s'arrête près d'une pente rocailleuse et nous dit: "finish !" Ca y est nous sommes au pied du volcan.
Nous gravissons alors les marches jusqu'au sommet, dans une odeur de souffre, et arrivons seuls, pouvant profiter pleinement du spectacle et du silence qui règne dans cet endroit plus qu'impressionnant !
Le reste en image...
4h, en route pour le cratere de Bromo
En attendant le soleil... (au bord du cratere)
Aurelie se lance sur le tour du cratère
Bromo
...pour le plaisir !
Avec notre copine Sabrina
Danse chamanique au-dessus du cratère
Les filles font une pause pendant que Rémy va faire un tour...dans le cratère !
Un autre volcan dans les parages, le plus haut de Java : Semeru, 3676 m
Le cratère
Aurélie redescend de son volcan
Au milieu de l'étendue désertique et désolée qui mène au volcan.
A gauche le petit et rocailleux mais très actif Bromo.
A droite, le Batok -plus dans le style "Volvic"- que nous avons admiré depuis Bromo.
Dernière escale.. la gwada
Il y a 12 ans
ça me rappelle des souvenirs qui datent de ... euh ... 48 ans!!! Je vois que la méthode de "négociation" n'a pas changé : pas besoin de longs discours, il suffit d'être là au bon moment et d'un seul coup le tarif qui semblait prohibitif la veille au soir devant un verre parait d'un seul coup "abordable" malgré qu'il ait subit dans la nuit une inflation galopante!
RépondreSupprimerJe sais combien l'émerveillement est à la hauteur des frayeurs et des efforts fournis et je me rejouis pour vous d'avoir pu voir celà.
Grosses bises à vous 2. Une des 2M
superbes photos qui font bien rever!
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